Le Mystère du Royaume

Le mystère du Royaume

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Toutes les références bibliques dans cette brochure sont tirées de la version Louis Segond (©1975 Société Biblique de Genève), sauf si mention est faite d’une autre version.

Photo de couverture : 123RF.com

Le mystère du Royaume

Quand Jésus « commença à prêcher, et à dire : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Matth. 4:17), la plupart des gens ne comprirent pas de quoi Il voulait parler.

Et pour cause ! Il S’exprimait, à dessein, de manière à voiler certains aspects-clés de la vérité. Bien que des foules immenses se soient précipitées pour L’entendre, la plupart ne comprirent pas ce qu’Il disait à propos du Royaume de Dieu.

La manière d’enseigner de Jésus – faisant, contrairement à celle des scribes, autorité – attirait l’attention des gens (Matth. 7:29) et beaucoup venaient se faire guérir de leurs maux physiques (Matth. 14:35-36). Sans doute d’autres se rendaient-ils auprès de Lui dans l’espoir de Le voir accomplir quelque miracle, fermer la bouche aux autorités ecclésiastiques ou même profiter d’un repas gratuit (Luc 23:8 ; Matth. 15: 1-20, 29-38 ; 14:13-21). Toujours est-il que la majorité ne comprenait pas ce qu’Il disait. Certes, on ne pouvait nier les miracles qu’Il accomplissait, et l’on était intrigué par Ses méthodes d’enseignement ; mais Son message, lui, relevait souvent du mystère.

Son utilisation de paraboles – petites histoires servant à illustrer des principes moraux et des vérités – est bien connue (Marc 4:2). On se dit à présent qu’Il en faisait usage afin de clarifier Son message. Or, ce qu’on ignore généralement, c’est que s’Il parlait en paraboles, c’était en fait pour empêcher les gens de comprendre.

Trouvez-vous cela difficile à admettre ? Notez l’explication de Jésus.

Après qu’Il eut comparé le Royaume à un agriculteur ensemençant son champ, Ses disciples – ceux qu’Il formait personnellement – vinrent un jour, en privé, Lui demander de leur expliquer le sens de la parabole du semeur. Voici ce qu’Il leur répondit : « C’est à vous qu’a été donné le mystère du royaume de Dieu ; mais pour ceux qui sont dehors tout se passe en paraboles » (Marc 4 :11 ; c’est nous qui soulignons tout au long de cet ouvrage).

Jésus faisait exprès de parler en paraboles, pour voiler Son message sur le Royaume. Il expliqua en effet à Ses disciples : « Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ; mais pour les autres, cela leur est dit en paraboles, afin qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils ne comprennent point » (Luc 8:10).

Seule une infime minorité avait l’occasion de comprendre le mystère du Royaume. Il en va de même encore de nos jours ; ce Royaume est toujours un mystère. Les mystères du royaume de Dieu demeurent cachés.

Au lieu d’une explication claire du message central du Christ, le christianisme offre un éventail déconcertant d’enseignements et d’évangiles concurrents. On reconnaît généralement que Christ a dit « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Matth. 3:2), mais les idées qu’on se fait de ce royaume varient considérablement. Les quelque 38 000 dénominations se réclamant de nos jours du christianisme ont chacune leur propre interprétation des paroles de Jésus. (Lire notre encart intitulé Que faut-il entendre par l’Évangile ?)

Avec toutes ces croyances au sein du christianisme, il ne faut pas s’étonner que certaines contredisent la Bible. Par exemple, celle selon laquelle les justes vont au ciel pour être avec Jésus quand ils meurent est une supposition à laquelle beaucoup s’attachent. Qui n’a pas assisté à un enterrement où le prêtre ou le pasteur et les amis ont parlé du défunt comme voyant tout le monde du haut des cieux ?

Cette perception courante pose pourtant des problèmes déroutants. Le peuple de Dieu, dans l’Ancien Testament, ne croyait pas que quand on meurt, on va au ciel. Et ce n’est pas non plus ce que les disciples du Christ ont enseigné après Sa crucifixion, au 1er siècle de notre ère. Que se passe-t-il, en réalité ?

Que pourait bien vouloir dire Jésus quand Il déclara « Le royaume des cieux est proche » ? Qu’advient-il des justes quand ils meurent ? Entrent-ils, ou non, dans le Royaume et vont-ils retrouver Jésus ? Dans l’affirmative, quand ? Où ? Comment ? Poursuivez votre lecture et vous allez découvrir les mystères et les secrets du Royaume. Après tout, votre vie n’en dépend-elle pas ?

Le dessein divin pour vous

Si nous voulons comprendre ce que représente le royaume de Dieu, il importe avant tout que nous sachions pourquoi nous sommes nés. Et quand on s’interroge sur cette question, il n’est pas question de reproduction humaine – de savoir comment faire un bébé. Il s’agit plutôt de savoir pourquoi Dieu a créé l’humanité. Nous devons bien comprendre ce que Dieu avait présent à l’esprit quand Il façonna le premier homme, Adam, de la poussière du sol, et créa la femme de l’une des côtes de ce dernier (Gen. 2:7, 21).

La Bible révèle que le Tout-Puissant avait quelque chose de magistral présent à l’esprit pour l’humanité « dès la fondation du monde » (Apoc. 13:8), et « avant les temps éternels » (2 Tim. 1:9). Créé unique

Que faut-il entendre par l’Évangile ?

Quand Jésus débuta Son ministère terrestre, Il proclama « la bonne nouvelle du royaume » (Matth. 4:23 ; Marc 1:14). Le mot français évangile dérive du grec euaggelion qui signifie bonne nouvelle. Par conséquent, Jésus prêchait la bonne nouvelle de l’instauration du Royaume de Dieu.

Son message était aussi appelé l’Évangile de Jésus-Christ (Marc 1:1), la bonne nouvelle de la grâce de Dieu (Act. 20:24), l’Évangile de Dieu (Rom. 1:1), l’Évangile de la gloire de Christ (2 Cor. 4:4), l’Évangile de votre salut (Éph. 1:13) et l’Évangile de paix (Éph. 6:15). Bien qu’il n’y ait qu’un vrai Évangile, chacune de ces descriptions met l’accent sur divers aspects du même message.

L’Évangile – ou Bonne Nouvelle – du Royaume est le message que Jésus a apporté aux hommes. Et puisqu’Il est le seul Être grâce à Qui nous puissions obtenir le salut (Act. 4:12), nous devons prendre au sérieux Son instruction « Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1:15). C’est effectivement une nouvelle extraordinaire capable de nous donner paix d’esprit et salut.

parmi toutes les formes de vie façonnées par Dieu sur la terre, l’homme l’a été à l’image de son Créateur et selon Sa ressemblance (Gen. 1:26-27). Cet aspect de notre création explique pourquoi les humains ont la capacité de raisonner et de planifier leur vie, ce qui dépasse – et de loin – les capacités de toutes les autres créatures vivantes. Les êtres humains ressemblent à Dieu, bien que dotés de pouvoirs et de capacités moindres. Mais bien que créés beaucoup moins glorieux que l’Architecte Suprême, les êtres humains détiennent un incroyable potentiel.

Quand Jésus apparut sur terre, Il S’occupa des affaires de Son Père (Luc 2:49) – poursuivant les plans que le Père avait établis longtemps avant. Jésus déclara « Je suis venu au nom de mon Père » (Jean 5:43) et « Je suis descendu du ciel pour faire […] la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 6:38).

Et dans quel dessein, au juste, Jésus est-Il venu sur terre ? Il a déclaré être venu pour « appeler à la repentance […] des pécheurs » (Marc 2:17 ; Luc 5:32), afin que les brebis qui répondent à cet appel « aient la vie et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10:10).

La vie à laquelle Jésus faisait allusion dépasse la vie physique de l’être humain. Comme Jean – l’un des disciples formés directement par le Messie – l’explique, « à tous ceux qui l’ont reçue [« La Parole », Christ], à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, non de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13).

Pour que ce processus consistant à devenir enfants de Dieu ait lieu, il faut d’abord « que Christ soit formé en vous » (Gal. 4:19). Évoquant cette destinée, l’apôtre Jean écrit : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Faire un jour partie de la famille divine – naître enfants de Dieu – est le dessein que Dieu a pour vous et pour tout être humain ayant vécu ou à naître (Éph. 3:14-15 ; 2 Cor. 6:17-18). Dieu est fort occupé à attirer des êtres humains à Lui (Jean 6:44), « ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pi. 3:9). Maintenant que nous comprenons le dessein divin pour l’humanité, concentrons-nous sur ce royaume dont Jésus a parlé.

Pouvons-nous déjà y entrer ?

Quand on apprend que Jésus a dit : « Repentez-vous, car le royaume de Dieu est proche » (Matth. 4:17), on suppose souvent, à tort, qu’on peut y entrer quand on meurt. Et c’est ce qu’on pense en lisant que ce royaume est proche.

On croit aussi très souvent que le Royaume, c’est l’Église, ou que c’est notre monde actuel quand il est gouverné par des principes chrétiens. Ou bien que le royaume est dans le coeur des hommes. La plupart de ces idées sincères sont soit erronées, soit incomplètes.

Quand on étudie ce sujet dans la Bible, on s’aperçoit que Matthieu est le seul à avoir utilisé l’expression « royaume des cieux ». Les autres rédacteurs des évangiles – Marc, Luc et Jean – se sont servis de l’expression « royaume de Dieu » (Marc 1:14-15 ; Luc 4:43 ; Jean 3:3,5). Paul a parlé du « royaume de Christ et de Dieu » (Éph. 5:5), et Pierre a parlé du « royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pi. 1:11). Dans Apocalypse 12:10, Jean a parlé du « règne de notre Dieu ». À la lecture de ces passages, on remarque qu’il s’agit la plupart du temps du « royaume de Dieu ».

Il va sans dire que toutes ces expressions s’appliquent au Royaume de Dieu – un royaume qui appartient à Dieu le Père et à Son Fils Jésus-Christ. Il s’agit donc effectivement du Royaume de Dieu. Que faire, par conséquent, des 33 mentions, dans l’Évangile de Matthieu, du « royaume des cieux », par rapport aux 5 mentions citées plus haut, du « royaume de Dieu » ? Lorsqu’il est question du royaume « des cieux », cela veut dire, tout simplement, que ce dernier appartient aux deux Êtres régnant depuis les cieux. Nous faut-il aller au ciel pour y entrer ? Les cieux vont-ils toujours occuper la même place ?

L’emplacement futur du royaume

Il y a plus de 2 500 ans, Dieu donna au prophète Daniel une compréhension particulière des empires mondiaux devant apparaître au fil des siècles. Lorsque Daniel

Le Royaume de Dieu est à présent au ciel, mais il sera établi sur terre au retour de Jésus-Christ.

servait à la cour de Nebucadnetsar, roi de Babylone, Dieu lui révéla qu’au cours de l’histoire humaine, trois empires mondiaux succéderaient à l’Empire babylonien. Ces empires seraient l’Empire perse, l’Empire grec, et l’Empire romain.

Daniel écrivit, sous l’inspiration divine : « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et détruira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Dan. 2:44). Par la suite, Daniel ajouta que les saints posséderaient ce cinquième empire mondial – le Royaume de Dieu – et que ce dernier serait éternel (Dan. 7:18, 22, 27).

D’après ce qu’a écrit Daniel, le Royaume de Dieu sera instauré ici-bas et, lorsque cela aura lieu, tous les royaumes humains cesseront d’exister. Par conséquent, ce royaume n’est pas un simple mouvement philosophique, pas plus qu’il ne réside dans le coeur des gens. Il s’agit littéralement d’un royaume – constitué par un territoire précis, ayant un dirigeant, des lois et des sujets – qui gouvernera toutes les nations du monde.

Quand Jésus vint sur terre, les empires mondiaux annoncés par Daniel n’avaient évidemment pas encore pris fin. Le moment n’était pas encore venu pour le Royaume de Dieu de remplacer tous les gouvernements humains du globe. Lors de Son procès, devant Pilate, Jésus déclara : « Mon royaume n’est pas de ce monde […] Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’icibas » (Jean 18:36). Le fait que le Royaume de Dieu n’ait pas encore été instauré ici-bas n’empêcha pas les disciples de Jésus de poser des questions à leur maître sur ce sujet crucial. Et puis ne leur avait-Il pas dit de prier pour que ce royaume vienne, et ne devait-il pas être la priorité de leur vie ? (Matth. 6:10, 33).

Désireux d’avoir de plus amples précisions sur ce royaume, les disciples demandèrent à Jésus, en privé, « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Matth. 24:3). Ils voulaient savoir quels seraient les signes annonciateurs de Son retour et de l’imminence de la fin des gouvernements de ce monde.

En guise de réponse, Christ leur expliqua qu’il y aurait de faux prophètes, des guerres, des famines, des épidémies et des tremblements de terre, mais que « tout cela ne sera que le commencement des douleurs » (Matth. 24:8 ; Luc 21:11).

Évoquant ces questions avec Ses disciples après Sa résurrection, Jésus affirma de nouveau que le Royaume prophétisé n’était pas encore apparu sur terre (Act. 1:3-8). Il parla alors des « temps ou des moments » que le Père a fixés. Pleinement maître de Ses desseins quant à l’histoire humaine, Dieu le Père décidera quand envoyer Jésus instaurer le Royaume de Dieu sur terre (Matth. 24:36 ; Marc 13:32).

Dans le premier chapitre du livre des Actes des Apôtres, Jésus expliqua à Ses disciples

qu’ils avaient besoin de mieux comprendre la chronologie du plan divin à l’égard de l’humanité. Ses explications allaient leur permettre de comprendre plus tard qu’Il ne reviendrait pas de leur vivant. Dieu allait laisser un certain temps s’écouler pendant lequel Ses prémices – un groupe restreint de personnes – seraient appelées et formées pour servir en tant que pédagogues quand Christ reviendrait sur terre pour y instaurer Son Royaume (Jac. 1:18 ; Apoc. 5:10).

Ce n’est que lorsque les évènements prophétisés par l’apôtre Jean dans l’Apocalypse auront eu lieu, que Christ apparaîtra. Ce n’est qu’au son de la septième trompette que de fortes voix, dans le ciel, proclameront enfin : « Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles » (Apoc. 11:15).

Pour résumer, le Royaume de Dieu est à présent au ciel, mais il sera établi sur terre au retour de Jésus-Christ.

Pourquoi ceci est mal compris

Comme nous l’avons vu, Daniel a prophétisé que les saints posséderont finalement le Royaume de Dieu (Dan. 7:18, 22, 27). Six siècles, approximativement, après que Daniel ait prophétisé ces choses, Christ vint sur terre, prêchant l’Évangile de Dieu, et déclarant : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentezvous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1:14-15).

Quand Jésus déclara que le Royaume de Dieu était « proche », Il voulait dire que Son représentant, Son roi, et les instructions dont les gens avaient besoin pour y entrer, étaient dorénavant disponibles pour les rares personnes qui comprennent ce message, se repentent de leurs péchés, et croient à l’Évangile. Et il ne s’agissait que d’un petit groupe d’individus. Au bout des trois ans et demi que dura le ministère de Jésus, le nombre des disciples assemblés pour célébrer la Pentecôte – l’une des fêtes de l’Éternel – à Jérusalem n’était que « d’environ cent vingt » (Act. 1:15).

Parallèlement, de nos jours, le nombre des personnes qui agissent en écoutant l’Évangile est minime. On dit que seulement un tiers des habitants de notre planète est chrétien ; et parmi ce groupe, les croyances varient considérablement. Pourquoi tant de confusion et tant d’ignorance ?

Nous avons déjà évoqué le fait que Jésus, de Son propre aveu, parlait en paraboles afin de cacher le sens de Ses paroles à la majorité. En effet, Il déclara à Ses disciples : « il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et […] cela ne leur a pas été donné » (Matth. 13:11). Il précisa ensuite Sa pensée, en ces termes : « C’est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent ni ne comprennent » (verset 13). C’était l’accomplissement d’une prophétie d’Ésaïe (versets 14-17).

Précisant la raison pour laquelle certains allaient comprendre alors que d’autres non, Jésus déclara : « Nul ne peut venir à

moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6:44). L’une des raisons pour lesquelles Dieu doit inviter certaines personnes à devenir Ses enfants dans Son Royaume (Jean 1:12-13) tient à ce qu’un être spirituel maléfique, « le diable et Satan […] séduit toute la terre » (Apoc. 12:9).

L’apôtre Paul a comparé cette séduction à un voile empêchant les gens de comprendre (2 Cor. 3:14 ; 4:3-4). Compte tenu du fait que le message de Jésus ne peut pas être pleinement compris tant que le Père n’ôte pas ce voile d’aveuglement spirituel, considérons ce que l’immense majorité des êtres humains n’ont pas compris dans l’enseignement de Jésus.

Repentez-vous et croyez…

Pour que les gens réagissent positivement en entendant la bonne nouvelle du Royaume, ils doivent, d’après Jésus, faire deux choses. Il est en effet écrit: « Repentez-vous, et croyez… » (Marc 1:15). Hélas, cette importante directive est généralement ignorée, ou tout au plus partiellement expliquée.

On prétend souvent qu’il suffit de « croire en Jésus ». Et cette explication populaire, mais bien incomplète, a brouillé la compréhension du vrai Évangile. Du fait de cet enseignement courant, le christianisme est malheureusement réduit à l’idée erronée que tout ce qu’on a à faire pour hériter la vie éternelle dans le

Jean-Baptiste nous dit : « Produisez donc du fruit digne de la repentance » (Matth. 3:8). Le fruit qu’il faut porter est l’evidence visible d’une vie changée et orientée vers Dieu.

Royaume de Dieu, c’est de se contenter de croire que Jésus est notre Sauveur et qu’Il a vécu une vie parfaite à notre place. Ce qui fait défaut dans cette explication, c’est ce que croire en Jésus sous-entend, et ce que signifie se repentir.

D’après la Bible, le repentir comporte deux aspects importants. Premièrement, c’est un don de Dieu. Puisque Dieu doit ouvrir l’esprit d’une personne et l’appeler à Lui, cet aspect du repentir doit venir de Celui-ci. C’est Lui qui pousse les êtres humains à se repentir (Rom. 2:4). Sans l’intervention divine, le repentir dont parle la Bible est impossible.

Deuxièmement, le repentir comprend aussi une décision soutenue par la personne de changer son mode de vie, de cesser de faire ce qui lui plaît et de se mettre à respecter les commandements divins. Pour Sa part, notre Père céleste – pour miséricordieusement avoir ouvert les yeux de cette personne et lui avoir permis de comprendre Sa vérité – S’attend à ce qu’elle cesse de pécher, de transgresser Ses lois, et se mette à vivre comme Il l’ordonne.

Jean-Baptiste, pour illustrer ce qu’il faut faire quand on se repent, déclara aux dirigeants religieux de son époque : « Produisez donc du fruit digne de la repentance » (Matth. 3:8). Il aurait dû être évident, à regarder leur vie et leur façon de se comporter, qu’ils s’étaient mis à se conformer aux instructions divines et cherchaient à plaire à Dieu. Or ce n’était pas le cas. Ils ne s’étaient pas mis à porter ce genre de fruits. Paul, reprenant ce thème, expliqua que la foi se traduit par un certain comportement. Le vrai repentir consiste à recevoir la grâce de Dieu, mais aussi « l’obéissance de la foi » (Rom. 1:5).

Se repentir, c’est être sincèrement et profondément désolé des péchés qu’on a commis, et c’est prendre la résolution de se mettre à obéir à Dieu. C’est reconnaître que nos fautes sont un affront à Dieu et c’est reconnaître que Christ a payé ces péchés de Sa vie pour qu’ils soient pardonnés. Quand on mesure l’ampleur d’un tel sacrifice, cela ne peut que nous donner à penser et avoir un profond impact sur notre vie. À propos du repentir, le commentaire biblique de Barnes déclare, à propos de Matthieu 3:2 : « Dans le Nouveau Testament, deux mots sont traduits par “repentance” ; l’un d’eux dénotant un changement de mentalité ou une réformation de sa façon de vivre ; et l’autre l’affliction ou le regret d’avoir commis ce péché ».

Quand on juxtapose ces deux idées, on s’aperçoit que la conversion se produit quand on cesse égoïstement de ne penser qu’à soi et qu’on se met à se soumettre à Dieu. Jésus a dit que cela doit se produire si nous voulons hériter le Royaume de Dieu. « Si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Matth. 18:3).

En plus de se repentir sincèrement, Christ dit à Ses disciples : « Croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1:15). Croire sincèrement, c’est non seulement être désolé d’avoir péché, mais c’est aussi se mettre à vivre différemment (2 Cor. 7:10). Comme Paul

l’a fait remarquer, « ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés » (Rom. 2:13).

Quand nous sommes convertis, nous sommes littéralement métamorphosés. Pensant dorénavant différemment, nous agissons également différemment. Au lieu de nous rebeller contre les lois divines – comme le font instinctivement tous les êtres humains qui ne connaissent pas Dieu (Rom. 3:23; 6:23) – nous souhaitons alors obéir à notre Créateur et ressembler à notre Père céleste.

Jésus a clairement expliqué que ceux qui veulent entrer dans le Royaume de Dieu doivent garder Ses commandements. Répondant à la question souvent posée qui consiste à savoir ce qu’il faut faire pour hériter la vie éternelle, Jésus ne cessa de répéter qu’il faut respecter les commandements (Matth. 19:16-20 ; Marc 10:17-23 ; Luc 10:25-28 ; Luc 18:18-24). Il précisa en outre qu’il n’y aura pas d’anarchistes dans le Royaume. Certes, l’obéissance aux commandements de Dieu ne garantit pas, en elle-même, le salut car ce dernier est un don de Dieu (Rom. 6:23), mais les pécheurs impénitents [ceux qui refusent de se repentir] seront définitivement détruits (Matth.13:41-42). Pour de plus amples détails à ce sujet, lire notre encart intitulé Quel est le châtiment des méchants ?

Une personne qui se repent sincèrement, et a la foi, obéit à tous les commandements de Dieu. Nous examinerons un peu plus loin plusieurs des directives divines communément rejetées ; mais avant d’aborder ce sujet, qu’est-ce que Dieu attend de nous après que nous nous sommes repentis et que nous Lui avons prouvé notre foi par notre obéissance à Ses lois ?

Le baptême

Quand des êtres se repentent sincèrement, leur conscience est mieux disposée à l’égard de Dieu et ils sont décidés à reconnaître leurs fautes. S’adressant à des êtres repentants, le jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre parla de leur culpabilité et de la nôtre – de notre responsabilité à tous dans la mort du Christ. Ce sont nos fautes qui L’ont tué. À cause des péchés de l’humanité, Jésus a souffert terriblement, et Il a subi l’horrible humiliation de la crucifixion pour que nous puissions être sauvés. Il a offert Sa vie pour nous et est devenu un sacrifice pour le péché à notre place. Ayant pris conscience de cette vérité profonde dont Pierre venait de leur parler, bon nombre de ceux qui l’écoutaient « eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes, frères, que ferons-nous ? » (Act. 2:37).

Pierre répondit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint- Esprit » (verset 38).

Quand on se fait baptiser comme l’indique l’Écriture, on est totalement immergé dans l’eau (Jean 3:23; Act. 8:39). Les mots français baptiser et baptême sont des mots

Quel est le châtiment des méchants ?

En annonçant le Royaume, Jésus donna la parabole du bon grain et de l’ivraie poussant ensemble dans un champ jusqu’à la moisson – époque à laquelle les deux seront séparés (Matth. 13:24-30). Après avoir renvoyé la foule (verset 36), Jésus expliqua à Ses disciples que la moisson représentait « la fin du monde » (verset 39), époque à laquelle les anges effectueront la récolte des êtres humains pour le Royaume.

Christ précisa ensuite que lors de cette moisson, les anges « arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents » (Matth. 13:41-42).

Cette fournaise est aussi appelée dans l’Écriture « l’étang de feu » (Apoc. 20:15), et c’est là que seront jetés ceux dont le nom n’est pas inscrit dans le livre de vie. Le châtiment des méchants – de ceux qui refusent de se repentir de leurs péchés – sera d’être brûlés.

Comme l’a annoncé le prophète Malachie, « Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume ; le jour qui viendra les écasera, dit l’Éternel des armées, il ne leur laissera ni racine ni rameau » (Mal. 4:1). Et deux versets plus loin, Dieu dit aux justes : « Vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, dit l’Éternel des armées » (verset 3).

Pensant, à tort, que l’homme a une âme immortelle, beaucoup de gens supposent que les méchants seront éternellement tourmentés dans un feu qui ne s’éteint point. Ce n’est pas ce que la Bible enseigne. Elle déclare que les incorrigibles seront définitivement détruits.

grecs qui ont été adaptés à notre langue. Et baptiser, en grec, c’est plonger dans un élément, en l’occurrence un liquide. Jésus Lui-même subit cette expérience symbolique, jugeant « convenable » d’accomplir « ce qui est juste », voulant nous laisser un exemple (Matth. 3:13-16). Il n’avait certes pas besoin d’être baptisé pour le pardon de Ses péchés, ayant vécu une vie parfaite (1 Pi. 2:22).

Jésus Se fit baptiser pour nous montrer ce que nous devons faire. En nous faisant baptiser, nous remettons nos vies entre les mains de Dieu et décidons de suivre Ses traces et « de marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Pi. 2:21; 1 Jean 2:6). Il importe en outre de noter que Jésus a dit à ceux qui allaient diriger l’Église : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Matth. 28:19).

Notre immersion totale dans l’eau symbolise la mort et l’ensevelissement de notre ancienne façon de vivre, avant notre repentir, et notre sortie de l’eau symbolise notre résurrection – notre renaissance à une nouvelle vie exempte de péché (Rom. 6:3-11). Pour Paul, ce processus consiste à nous « dépouill[er] du vieil homme et de ses oeuvres » et à « revêt[ir] l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance » (Col. 3:8-10).

Conduits par l’Esprit

Le baptême comprend un autre aspect important en plus d’une immersion totale dans l’eau. Après que nous avons été totalement recouverts d’eau, immergés, un ministre [pasteur] doit nous imposer les mains et prier pour nous afin que Dieu nous accorde Son Esprit-Saint (Act. 8:17- 18; 19:6 ; 2 Tim. 1:6).

Le Saint-Esprit est un « don de Dieu » qui nous communique une sagesse spirituelle et nous permet d’aimer Dieu et nos semblables (Act. 1:8 ; 2 Tim. 1:6-7). Après l’imposition des mains d’un vrai serviteur de Dieu, l’Esprit-Saint commence à résider en nous, et cela devient évident pour nous et pour d’autres, par les fruits qu’il porte dans notre vie. Les qualités que sont « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maitrise de soi » (Gal. 5:22-23) décrivent notre nouvelle mentalité et notre nouvelle manière de nous comporter.

Le Saint-Esprit ne nous force pas à suivre la voie divine ou à devenir comme Dieu. Il se contente de nous guider dans la bonne direction. Nous devons permettre au Saint-Esprit de nous guider, car « l’affection de la chair [notre propension instinctive à nous laisser guider par nos propres idées, indépendamment de Dieu], c’est la mort » (Rom. 8:6). Cette manière habituelle humaine de penser « est inimitié contre Dieu » (verset 7). Le seul moyen de plaire à Dieu est de Le laisser nous guider, de laisser le Saint-Esprit nous conduire. Paul précise en effet : « Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (versets 13-14).

La Bible décrit donc ici le peuple de Dieu comme « ceux qui sont conduits par

Jésus se fit baptiser pour nous montrer ce que nous devons faire. En nous faisant baptiser, nous remettons nos vies entre les mains de Dieu et décidons de suivre Ses traces et « de marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Pi. 2:21 ; 1 Jean 2:6).

l’Esprit de Dieu ». Et si l’Esprit de Dieu réside en nous, nous finirons par « être glorifiés avec lui [Christ] » (verset 17).

Se repentir, se faire baptiser, être converti et être guidé par l’Esprit de Dieu sont les étapes requises de ceux souhaitant hériter la vie éternelle dans le Royaume de Dieu. (Si vous pensez être prêt à vous engager à laisser Dieu diriger votre vie en vous faisant baptiser, contactez-nous. L’un de nos ministres répondra à votre demande).

Entrer dans le Royaume

Revenons à la réponse de Jésus à la question de Ses disciples sur le moment de Son retour et de la fin du monde : Christ expliqua que les élus – ceux qui se seront repentis de leurs péchés, se seront fait baptiser et auront démontré leur foi en Dieu par leur obéissance à Ses lois – seront invités dans le Royaume de Dieu. C’est en effet ce qu’Il a enseigné.

« Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs; et il mettra les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui sont à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matth. 25:31-34).

Les élus entreront dans le Royaume de Dieu quand Jésus « viendra dans sa gloire ». Contrairement à ce qu’on croit souvent, ils n’entrent pas dans le Royaume avant le retour de Christ. Cela veut dire que les justes ne vont pas au ciel quand ils meurent. La Bible enseigne que quand on meurt, on « rentre dans la terre » et notre mémoire « est oubliée » ; on n’a plus conscience de rien (Eccl. 9:5; Ps. 146:4). Les fidèles défunts dorment dans leurs sépulcres, attendant d’être ressuscités – ramenés à la vie – au retour du Christ (1 Thess. 4:13-17 ; Job 14:10-15).

D’où provient donc cette croyance selon laquelle les justes vont au ciel quand ils meurent ? L’histoire révèle que les humains croient en un « au-delà » – à une autre existence après leur existence humaine – depuis très longtemps. C’est ainsi que les anciens Égyptiens préservaient les corps de leurs défunts avec divers trésors car ils croyaient que ces êtres disparus en auraient un jour besoin. Ils croyaient que les êtres humains ont un corps physique et mortel, et un esprit qui continue de vivre après la mort.

Par la suite, les Grecs et les Romains ont repris et élargi la croyance égyptienne en ajoutant l’idée qu’après la mort les âmes des justes étaient récompensées et celles des méchants châtiées. On croyait que les gens qui étaient particulièrement mauvais étaient détenus en enfer pour un châtiment éternel.

Dieu a prévu que les êtres humains vivent éternellement avec Lui dans Sa famille ; or ce que ces peuples anciens ne comprenaient pas, c’est le moment où la vie éternelle serait à la portée des êtres humains. Ignorant

cette vérité, on est souvent parti du principe que les êtres humains possèdent une âme immortelle et que, de ce fait, cette âme doit bien aller quelque part quand on meurt.

Ce que la Bible enseigne clairement, c’est qu’il est possible de mourir éternellement ; « l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra » (Ézéch. 18:20). L’âme impénitente [il faut entendre ici par « âme » un être humain] cessera d’exister – elle ne continuera pas à vivre sous une autre forme (Rom. 3:23 ; 6:23). Les justes, eux aussi, meurent un jour et gisent inconscients dans leurs sépulcres (Héb. 9:27 ; Eccl. 9:10).

Conscient de cette vérité, Pierre dit aux gens du 1er siècle que David était toujours mort et gisait dans son sépulcre « encore aujourd’hui » (Act. 2:29). Notez bien que Pierre fit cette déclaration après la crucifixion et la résurrection de notre Seigneur. Les êtres humains ne possèdent pas une âme immortelle, et personne n’est jamais monté au ciel. Comme l’a confirmé l’apôtre Jean, « Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13).

La question de savoir quand on peut entrer dans le Royaume de Dieu est une partie du mystère entourant ce dernier. « Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu... Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés... à la dernière trompette » (1 Cor. 15:50-51).

Les êtres humains étant mortels, les justes devront recevoir l’immortalité quand Jésus reviendra pour établir le Royaume de Dieu ici-bas. Et lors de ce Second Avènement du Christ, « les morts en Christ » reprendront vie en tant qu’êtres spirituels immortels (1 Thess. 4:13-17), et les fidèles en Christ alors encore vivants seront changés (1 Cor. 15:50-54). À partir de ce moment-là, ces êtres humains fidèles changés en êtres spirituels immortels « seron[t] toujours avec le Seigneur » (1 Thess. 4:17).

En quête du Royaume

Bien que le Royaume de Dieu n’ait pas encore été établi ici-bas et que nous ne puissions pas y entrer avant le retour du Christ, nos idées et nos vies entières doivent se concentrer sur cet évènement prophétique. Dans ce sens, le Royaume de Dieu devrait être dans nos coeurs et nos idées car nous y songeons continuellement. Mais comme nous l’avons vu, ce Royaume représente bien plus. C’est aussi un système qui sera instauré sur Terre et qui remplacera tous les gouvernements humains.

Le Royaume est-il au dedans de vous ?

Élucidant une question des pharisiens sur l’époque où le Royaume de Dieu serait instauré, Jésus déclara : « Le royaume de Dieu ne vient pas de telle sorte qu’on puisse l’observer. On ne dira pas : Voyez, il est ici, ou : Il est là. Car voyez, le royaume de Dieu est au-dedans de vous. » (Luc 17:20-21 Bible Segond révisée). La première partie de l’explication de Jésus est facile

à comprendre. La dernière phrase, en revanche, prête souvent à confusion.

Quand Jésus vint sur Terre, les Juifs s’attendaient à ce que le Messie annoncé donne à la nation juive la prééminence. Au lieu d’entendre un message d’incitation au repentir, ils s’attendaient à ce qu’un Sauveur libère leur pays. Et apparemment, plusieurs des dirigeants religieux croyaient – du fait de leurs recherches minutieuses – être en mesure de découvrir les premiers le moment de la venue du Messie promis. Dans le passage ci-dessus, Jésus fit savoir aux pharisiens qu’ils avaient tort. Son Premier Avènement avait pour objet d’annoncer le Royaume. Ultérieurement, Il apparaîtra « une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut » (Héb. 9:28) et pour instaurer le Royaume de Dieu ici-bas.

Quand Jésus reviendra, certains signes dramatiques nous permettront de le constater (Matth. 24:5-14, 21-27 ; Apoc. 1:7). En déclarant « Le royaume de Dieu ne vient pas de telle sorte qu’on puisse l’observer. On ne dira pas : Voyez, il est ici, ou : Il est là » (Luc 17:20-21), ce que Jésus voulait dire aux pharisiens de cette génération-là, c’est qu’en dépit de leurs recherches méticuleuses, leur compréhension faussée ne leur permettrait pas de reconnaître le Premier Avènement du Messie. De plus, ils ne verraient pas les signes étonnants de Son Second Avènement – les signes auxquels ils s’attendaient. Comme Christ le fit remarquer, « comme l’éclair resplendit et brille d’une extrémité du ciel à l’autre, ainsi sera le Fils de l’homme en son jour » (verset 24) – bien longtemps après que les

Comme Christ le fit remarquer, « comme l’éclair resplendit et brille d’une extrémité du ciel à l’autre, ainsi sera le Fils de l’homme en son jour » (Luc 17:24).

pharisiens auxquels Il S’adressait aient vécu.

Après avoir dit aux pharisiens qu’ils ne pourraient pas observer la venue du Royaume de Dieu comme ils l’avaient prévu, Christ déclara : « Voici, le royaume de Dieu est au-dedans de vous » (verset 21 - Bible Segond Révisée). Dans ce passage, l’expression « au-dedans de vous » est presque toujours traduite « au milieu de vous » ou « parmi vous ». Jésus, le Roi du futur Royaume de Dieu, Se trouvait parmi eux. Le Royaume de Dieu n’était certainement pas dans le coeur de ces pharisiens. Loin de là !

Et que dire de l’idée selon laquelle le Royaume de Dieu serait « dans le coeur des hommes » ? La Bible dit que nous devrions y réfléchir. Ne sommes-nous pas supposés, en effet, prier « Que ton règne [ou Royaume] vienne ! » (Matth. 6:10) ? Et Jésus ne nous a-t-Il pas dit « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu » (verset 33) ?

Quand nous nous repentons de nos péchés, nous faisons baptiser et commençons à nous laisser guider par le Saint-Esprit, nous nous conformons volontairement aux lois divines et devenons sujets à l’autorité du Royaume de Dieu proche. Décrivant ce processus, Paul – emprisonné à Rome à ce moment-là – expliqua : Il [Dieu le Père] « nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Col. 1:13). Par conséquent, dans un sens, nous sommes « transportés dans le royaume » quand nous confions nos vies à Dieu et vivons comme Il nous dit de le faire. Notre ancienne allégeance aux royaumes ou gouvernements de ce monde est transférée au Royaume de Dieu. Nous vivons sous d’autres lois (celles de Dieu) et nous appartenons à une autre communauté (l’Église de Dieu).

Bien que la Bible déclare que nous sommes, une fois baptisés, « citoyens des cieux » (Phil. 3:20), pour entrer dans le Royaume de Dieu, les êtres humains doivent – d’êtres de chair qu’ils sont – être changés en esprits, de mortels devenir immortels lors du Second Avènement du Christ (I Cor. 15:50- 53 ; Héb. 9:28). Quand le Royaume de Dieu sera instauré ici-bas, il gouvernera tous les royaumes de ce monde (Apoc. 11:15).

Hélas, en lisant « le royaume de Dieu est au milieu de vous », nombreux sont ceux qui ont, à tort, limité le Royaume de Dieu à un point de vue philosophique ou à une manière de penser. Or, le Royaume de Dieu dépasse infiniment ce qu’il y a dans le coeur et dans l’esprit des disciples du Christ. C’est un royaume dans lequel les fidèles et les élus de Dieu entreront au retour du Christ, et ce royaume sera établi ici-bas, sur la Terre.

Pour bien garder présent à l’esprit cette vision de l’avenir, Christ nous exhorte à prier que Son règne vienne (Matth. 6:10) et à « cherche[r] premièrement le royaume et la justice de Dieu » (verset 33). Se contenter de prendre connaissance de ce mystère caché aux yeux de la plupart des êtres humains et continuer à vivre comme nous l’avons toujours fait ne saurait suffire.

Nos vies doivent changer afin que nous devenions des exemples pour les autres. En tant que disciples de Jésus-Christ, nous devenons le sel de la terre et la lumière du monde (Matth. 5:13-14). Voici comment nous pouvons garder les yeux fixés sur le Royaume de Dieu imminent et le représenter aux yeux des autres.

Le sabbat hebdomadaire

L’un des plus grands changements dans la vie de ceux qui cherchent le Royaume de Dieu réside dans le choix des jours où ils s’assemblent pour adorer Dieu. Dans le christianisme traditionnel, on suppose généralement que le dimanche est le jour où l’on doit aller à l’Église, et que les fêtes comme Noël et le dimanche de Pâques sont les jours à observer pour commémorer la naissance et la résurrection du Christ. Or – et il s’agit là d’un autre aspect du mystère du royaume (Marc 4:11) – ces jours ne sont pas des jours de culte prescrits dans la Bible. Dieu ordonne, à ceux qu’Il appelle et qu’Il prépare pour Son Royaume, d’observer d’autres jours.

Le jour de culte hebdomadaire – le sabbat dont parle la Bible – n’est pas le premier jour de la semaine. Ce n’est pas le dimanche, comme on le croit généralement. La Bible déclare qu’il s’agit du septième jour de la semaine, c’est-à-dire du samedi. Dieu a établi ce jour de repos dès le commencement, quand Il forma en six jours la terre telle qu’elle est aujourd’hui. « Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu’il avait faite; et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son oeuvre qu’il avait créée en la faisant » (Gen. 2:2-3).

Dieu a insisté sur le fait que « le septième jour est le sabbat, le jour du repos: il y aura une sainte convocation » (Lév. 23:2-3). Le septième jour était, et demeure, le jour où Dieu nous dit de nous reposer de nos activités professionnelles et de nos travaux, et où nous devons nous assembler avec le peuple de Dieu pour adorer notre Créateur. Contrairement à ce qu’on croit généralement, Dieu n’a jamais béni ou consacré un autre jour de la semaine comme jour de repos et d’adoration. Dieu n’a jamais changé ce jour de repos, d’assemblée et de culte.

Quand Christ était sur Terre, Il observait le sabbat le septième jour (Luc 4:16), et c’était aussi le septième jour que Ses disciples et l’Église du Nouveau Testament respectaient (Act. 13:14, 42, 44 ; 18:4). Le sabbat du septième jour, qui est aussi l’un des Dix Commandements (Ex. 20:8-11 ; Deut. 5:12-15) continue d’être une alliance perpétuelle et un signe pour le peuple de Dieu à présent, comme c’était le cas pour l’ancien Israël (Ex. 31:13, 16-17). Comme Christ l’a précisé, nous devons observer les commandements si nous voulons recevoir la vie éternelle (Matth. 19:16-19 ; Marc 10:17-19).

Dans l’Épître aux Hébreux, le respect du sabbat est décrit comme un rappel du Royaume de Dieu proche. En établissant ce lien, l’auteur parle de la Terre Promise – Canaan – comme d’un type de repos pour l’ancien Israël (3:7-19) et d’un autre repos

que le peuple de Dieu peut connaître (Héb. 4:1). Le Royaume de Dieu qui occupe une place de choix dans nos prières (Matth. 6:10) et qui est ce que nous cherchons le plus dans la vie (verset 33), est effectivement le repos dans lequel nous avons hâte d’entrer.

L’Épître aux Hébreux fait ensuite remarquer que Dieu S’est reposé le septième jour de Son oeuvre créatrice et qu’« il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu » (Héb. 4:9). Le mot grec traduit en français par sabbat est sabbatismos, mot qui signifie littéralement un repos sabbatique comme l’indique tout lexique grec-français sérieux. Le verset suivant précise que celui qui entre dans le repos de Dieu – le Royaume – aura suivi l’exemple de Dieu et se sera reposé de ses oeuvres comme Dieu S’est reposé Luimême des Siennes, en ne travaillant pas le jour du sabbat (verset 10).

Quand nous adorons Dieu le septième jour de la semaine, nous nous souvenons que Dieu a instauré le sabbat en Se reposant lorsqu’Il prépara la terre pour l’homme, et que ce jour préfigure en outre le repos futur dans lequel nous avons hâte d’entrer – le Royaume de Dieu. Le sabbat est donc un rappel important du plan de Dieu pour donner aux êtres humains l’occasion de faire partie de Sa famille éternelle.

Des jours saints annuels

Dans le vingt-troisième chapitre de Lévitique, sont énumérés les sept jours saints annuels de Dieu. Il s’agit de saintes convocations – des assemblées commandées – qui brossent pour nous le plan de salut divin pour l’humanité. Le quatrième de ces jours saints, de ces fêtes, est la fête des Trompettes, et il représente le retour du Christ pour instaurer le Royaume de Dieu ici-bas. Les autres jours saints rappellent aux chrétiens les autres étapes que Dieu doit franchir pour réaliser les objectifs que Lui et Son Fils se sont fixés pour l’humanité dès le commencement.

Ces jours saints, Christ, Ses disciples et l’Église de Dieu du 1er siècle les observaient. Bien que communiqués dans l’Ancien Testament, Jésus a amplifié leur signification. L’une de ces fêtes, la fête des Tabernacles, préfigure le règne prochain de 1 000 ans du Christ sur terre.

Pendant ce Millénium, le Royaume de Dieu gouvernera le monde, des bénédictions merveilleuses seront accordées à tous les peuples car ils écouteront et pratiqueront les enseignements du Christ. Les gens seront guéris de leurs maladies et de leurs infirmités (Ésa. 35:5-6), les productions agricoles seront énormes (versets 1-2 ; Amos 9:13), et la paix sera universelle (Ésa. 9:7 ; 52:7 ; 54:10, 13). Le Royaume de Dieu apportera le changement le plus apprécié de tous les habitants du globe. Néanmoins, la plus grande de toutes les bénédictions sera la connaissance divine qui inclut une invitation pour tous à devenir membres de la famille divine et à vivre éternellement s’ils acceptent de se conformer aux instructions divines (Ésa. 11:9 ; Hab. 2:14).

Le respect de ces jours saints nous aide à bien comprendre le plan que Dieu

Quelle signification les Jours Saints divins revêtent-ils ?

Les fêtes annuelles et les jours saints de Dieu brossent un tableau du plan divin de salut pour l’humanité. Bien qu’ayant été communiqués à l’ancien Israël (Lév. 23), Jésus, Ses disciples et l’Église du Nouveau Testament continuaient de les observer chrétiennement. Voici ce que chacune de ces assemblées commandées représente :

La Pâque, célébrée par l’immolation d’un agneau dans l’Ancien Testament, préfigurait le Christ venu offrir Sa vie pour la rémission de nos péchés (1 Pi. 2:24). En célébrant la Pâque avec Ses disciples avant d’être crucifié, Jésus institua les nouveaux symboles du pain et du vin évoquant Son corps brisé et l’effusion de Son sang. Il représente maintenant l’Agneau pascal. Comme l’a indiqué Paul, « Christ, notre Pâque, a été immolé » (1 Cor. 5:7).

Les jours des Pains sans levain durent sept jours et sont observés en ôtant toute levure ou levain (symbole du péché) de nos demeures. En ne consommant pas de levain ou de produits levés pendant cette période, les chrétiens se souviennent que nous devons éliminer le péché de nos vies (1 Cor. 5:6-8).

La Pentecôte, qui a lieu 50 jours après le premier jour de la semaine (dimanche) qui tombe pendant la fête des Pains sans levain, représente le jour où l’Église du Nouveau Testament – les « prémices » (Jac. 1:18 ; Apoc. 14:4) – fut fondée avec l’effusion du

Saint-Esprit (Act. 2). Une fois que nous comprenons que Christ est mort pour nos péchés, nous devons nous repentir de ces derniers afin de recevoir le Saint-Esprit (Act. 5:32). Cette fête nous rappelle en outre qu’une fois baptisés, nous devons permettre au Saint-Esprit de nous guider (Rom. 8:8-9).

La fête des Trompettes préfigure le retour de Jésus-Christ sur Terre pour établir le Royaume de Dieu (Apoc. 11:15).

Le jour des Expiations préfigure la détention future de Satan, qui libérera les êtres humains de sa séduction et de celle des démons (Apoc. 20:1-3). Cette mise à l’écart de Satan et des démons prépare le monde pour ce qui est symbolisé par la fête divine suivante.

La fête des Tabernacles, qui dure sept jours, représente le règne de 1 000 ans du Christ sur Terre. Durant ce « Millénium », les saints serviront en tant que rois et sacrificateurs, assistant le Christ, pour enseigner la voie divine aux êtres humains (Apoc. 5:10). Pendant ces mille ans de paix, les êtres humains seront guéris de leurs maux (Ésa. 35:5-6), et la Terre deviendra très productive (versets 1-2). Cette fête continuera d’être célébrée pendant le Millénium (Zach. 14:16).

Le Dernier Grand Jour représente une autre période, après le Millénium, où tous les êtres humains ayant vécu au fil des siècles sans jamais avoir connu la voie divine seront ressuscités à une autre vie physique, apprendront la voie divine, et auront la possibilité d’y réagir positivement (Ézéch. 37:14 ; Matth. 12:41-42).

accomplit en chacun de nous et en l’humanité entière (lire Quelle signification les Jours Saints divins revêtent-ils ? pour en savoir plus sur ces fêtes bibliques).

Un mystère caché

Depuis le 1er siècle, quand les disciples de Jésus expliquaient le mystère du Royaume de Dieu à l’Église, cette connaissance a peu à peu disparu. Edward Gibbon, dans son livre Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, montre comment le christianisme traditionnel s’est peu à peu mis à minimiser l’importance du retour de Christ ici-bas pour établir le Royaume de Dieu : « L’ancienne doctrine des Millenaires, qui eut tant de partisans, tenait intimement à la seconde venue du Messie. Comme les ouvrages de la création avaient été finis en six jours, leur état actuel était fixé à six mille ans, selon une tradition attribuée au prophète Élie. Par la même analogie on prétendait qu’à cette longue période, alors presque accomplie, de travaux et de disputes, succéderait un joyeux sabbat de dix siècles, et que Jésus- Christ, suivi de la milice triomphante des saints et des élus échappés à la mort, ou miraculeusement rappelés à la vie, règnerait sur la terre jusqu’au temps désigné pour la dernière et générale résurrection…

« Depuis saint Justin le martyr, et saint Irénée, qui avait conversé familièrement avec les disciples immédiats des apôtres, jusqu’à Lactance, précepteur du fils de Constantin, tous les pères de l’église ont eu soin d’annoncer ce millenaire : l’assurance qu’ils en ont donnée, et leur déclaration authentique prouvent que, de leur temps, les chrétiens avaient embrassé ce système d’un consentement presque général ; et il paraît si bien adapté aux désirs et aux notions du genre humain, qu’il a dû contribuer beaucoup au progrès de la religion chrétienne. Mais, lorsque l’édifice de l’église eut été presque entièrement achevé, on mit de côté les instruments qui avaient servi à sa construction. La doctrine du règne de Jésus-Christ sur la terre, traitée d’abord d’allégorie profonde, parut par degrés incertaine et inutile ; elle fut enfin rejetée comme l’invention absurde de l’hérésie et du fanatisme » (p. 230-231, édition d’Auguste Desrez, 1839).

De pair avec le rejet de l’enseignement selon lequel Christ instaurera le Royaume de Dieu sur Terre, les jours de culte bibliques nous rappelant cette doctrine ont eux aussi été éliminés. Le culte du dimanche a remplacé le sabbat du septième jour, et des fêtes d’origine païenne ont remplacé les jours saints annuels de Dieu. On a donné à ces nouveaux jours de culte un sens apparenté à la naissance et à la résurrection de Jésus.

Le subterfuge a si bien fonctionné qu’à présent la majorité des chrétiens croient qu’il faut aller à l’Église le dimanche en l’honneur de la résurrection de notre Seigneur, célébrer Noël en l’honneur de la naissance du Messie, et le dimanche de Pâques en souvenir de Sa résurrection. Tout compte fait, ce subterfuge sera révélé et la colère de Dieu s’abattra sur « toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive » (Rom. 1:18). Mais en

attendant, le mystère continue de planer pour la majorité des gens, séduits par Satan (Apoc. 12:9).

Par contre, ce « mystère caché de tout temps et dans tous les âges », est « révélé maintenant à ses saints. Dieu a voulu leur faire connaître la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Col. 1:26-27).

À présent, vous savez...

Alors que vous achevez de lire cette révélation du mystère du Royaume, vous êtes dans une situation analogue à celle des disciples de Jésus. Après avoir expliqué à ces derniers la signification de la parabole du semeur, Jésus leur dit : « heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent » (Matth. 13:16). Ils venaient de recevoir l’explication du mystère du Royaume de Dieu, et vous de même.

Maintenant que vous connaissez « les mystères du royaume de Dieu » (Luc 8:10), qu’allez-vous faire de cette connaissance ? Votre réaction sera l’une des quatre identifiées par Jésus dans Sa parabole du semeur. Réfléchissez soigneusement à ces réactions que les gens ont lorsqu’ils entendent l’explication du Royaume.

« Vous donc, écoutez ce que signifie la parabole du semeur. Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son coeur: cet homme est celui qui a reçu la semence le long du chemin.

« Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie; mais il n’a pas de racine en lui-même, il croit pour un temps, et dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute.

« Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse.

« Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend; il porte du fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente » (Matth. 13:18-23).

Si vous voulez faire partie de la dernière catégorie – ceux qui portent beaucoup de fruit et, de ce fait, entrent dans le Royaume – n’hésitez pas à nous contacter. Des ministres qualifiés se feront un plaisir de vous préparer pour le baptême, de répondre à vos questions et de vous accueillir dans une fraternité de croyants qui, comme Joseph d’Arimathée, « attendait le royaume de Dieu » (Marc 15:43).

Nous espérons que vous profiterez sans délai de cette occasion extraordinaire. Jésus vous dit : « Le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1:15).

Qui sommes-nous ?

L’Église de Dieu, Association Mondiale est une communauté dynamique internationale de croyants qui prennent leur mission chrétienne très au sérieux. Notre but est de proclamer au monde entier l’Évangile du Royaume de Dieu (Marc 1:14-15) et d’enseigner aux disciples du Christ le message authentique qu’Il a proclamé (Matth. 24:14 ; 28:19-20).

Nos origines

Nos origines remontent à l’Église de Dieu du Ier siècle. Christ a promis que dès sa fondation et jusqu’à Son Second Avènement, il y aurait toujours des croyants qui comprendraient et préserveraient la vérité.

« Je bâtirai mon Église, promit-Il, et [...] les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle » (Matth. 16:18). Son Église n’allait donc pas mourir. Néanmoins, comme Il l’a aussi prophétisé, au fil des siècles, de fausses Églises allaient surgir. Et par rapport à ces autres Églises, la description qu’Il fit de Ses vrais disciples allait s’avérer prophétique car Il parla d’un « petit troupeau » (Luc 12:32). L’Église de Dieu a toujours été petite, par rapport aux autres, mais Christ a tenu Sa promesse; elle a survécu et elle existe toujours.

Au siècle dernier, aux États-Unis, l’Église de Dieu a connu une forte croissance et a eu des ramifications internationales sous la direction de Herbert Armstrong (1892-1986). D’abord excellent publiciste, M. Armstrong fit un judicieux usage de la radio, de la télévision et de l’imprimerie grâce auxquelles il proclama longtemps l’Évangile.

Après sa mort, les responsables de l’Église de Dieu se sont mis à changer les doctrines qu’ils avaient suivies jusque-là. Un nombre important de disciples du Christ se sont alors séparés de cet organisme pour pouvoir continuer dans la foi de l’Église primitive et, au fil des années, un certain nombre d’autres « Églises de Dieu » se sont formées. L’Église de Dieu, Association Mondiale est l’une des organisations issues de Herbert Armstrong.

À votre service

Si vous avez des questions ou si vous croyez que Dieu ouvre votre esprit à la compréhension du message de Jésus du 1er siècle, nous avons des ministres formés, un peu partout dans le monde, qui seront heureux de vous conseiller et de vous accueillir dans l’une de nos congrégations. Suivant l’instruction du Christ selon laquelle « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matth. 10:8), nous distribuons gratuitement nos ouvrages et nos services. Notre tâche est rendue possible grâce aux dîmes et aux offrandes des membres de l’Église et de ceux qui choisissent volontairement de soutenir nos efforts. N’hésitez donc pas à nous contacter si nous pouvons vous être utiles.

Eglise de Dieu,
Association Mondiale

P.O. Box 781885
Orlando, FL 32878-1885
USA

eddam.org

Auteur : David Treybig Rédacteurs : Kevin Epps, David Johnson, Doug Johnson, Tom Kirkpatrick, Steve Moody, Greg Sargent, Richard Thompson, Don Waterhouse Édition francaise : Joël Meeker, Bernard Hongerloot Design : Rachel Venish